AIMER ET VIVRE

cherche un édi(teur)

CLARA VINCENT




C'est au fond du puits que se trouve l'eau vive.
Ne crois pas que ce sont les différentes épreuves
traversées dans cette infernale descente qui t'ont
Mithridatisé. Tu te noierais encore... Seul le
Ressuscité d'Amour peut te recréer. De rien il t'a fait,
donné l'Être Existence, la Vie.
Brisé, cassé, broyé,
Il te refaçonnera : en créateur associé
Tu recouvriras la vie, ce Coup-ci, pleine, jouissante, et donnée.
La vérité vous rendra libres
Dieu pur Amour
Et Justice d'amour
Ne pas le comprendre c'est manquer la cible
La cible c'est toujours la victoire de l'amour
Jusqu'à la victoire de l'amour sur la mort
La racine hébraïque du mot "péché" est Justement "manquer la cible".
Dieu pur Amour, ne punit jamais
A moins d'être carrement anti-agapé ; amour et charit
Sinon c'est en pêchant qu'on s'autopunit.
C'est-à-dire qu'en gaffant on n'en attrape que les mauvaises conséquences
Il ne faut surtout pas les en imputer au Bon Dieu !
Par contre si l'on fait le bien, toujours du bien nous en revient
C'est de par le Seigneur qu'il nous faut le comprendre
A l'inverse de cette société le falsifiant hideusement
Le Bon Dieu, c'est le Saint Esprit d'Amour et de Justice
C'est Jésus et c'est Marie
Jésus sans Marie ou Marie sans Jésus
C'est avancer à cloche-pied
Avancer, c'est vivre

ON APPELLE CA LA LIBERTÉ



Pharisiens des temps modernes
"Sincères condoléances"
Le sexe, le sexe
Ne dirait-on pas qu'ils en repèrent le, le diable, le mauvais, au mieux l'horreur incarnée
Pharisiens des temps modernes
"Sincères condoléances"
Ciel ! Deux homosexuelles se permettent le Corps du Christ
(l'Eucharistie) Voir la Parole ?
Car ce n'est pas à la sexualité, que se portera le jugement
Mais à l'amour que vous aurez les uns pour les autres (Saint Jean)
Et autres pharisiens des temps modernes
Luc 7-33 : "Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : " il a un démon "
- 34 - Le fils de l'Homme et venu, mangeant et buvant, et vous dites : " C'est un mangeur et un buveur " un ami des publicains et des gens de mauvaise vie
Mais sa Sagesse a été justifiée par tous ses enfants
Marie-Madeleine prostituée, ayant eu sept démons, n'es-tu pas celle qui :
1) fut la première a être témoin de la Résurrection
2) avec Marie et Jean, au pied de la Croix
Cependant que tous les autres apôtres dont saint Pierre, pris dare-dare la poudre d'escampette
Donc, prenez la poudre d'escampette ou constatez
Deux lesbiennes communient, vivent du Livre et le partagent
Elles disent d'abord ce n'est pas en quittant
L'Eglise qu'on la ressuscitera
Amoureux de tout Bien tous à Dieu




L'inquisition relayée par la psychiatrie
On ne brûle plus on médicalise
Qu'il est dur de jouir en paix
Tout en gardant son âme en Dieu !
Qui dira la paix de l'âme avec un corps en paix
Qu'il est bon d'en jouir jusqu'à l'épanouissement Total de ces infinies possibilités
Certains voudraient le châtrer ce corps
Impliquant ces frustrations martyrisantes
Jusqu'à en déformer la plénitude de l'âme
De castrations en refoulements
Le tabernacle de notre dedans d'amour
Tout malade empêche effectivement l'âme d'aller
Librement à Dieu s'abandonner
Heureusement il faut pour cela
Un corps sain complètement réjoui
Ne la contrariant en rien
C'est dans un corps sain
Qu'une âme peut être sainte !
C'est un fait
Que de folies spirituelles
Et comportementales
Commises par frustrations
Il existe moultes formes de sexualité ou non
Qu'importe :
C'est le coeur avant tout et fondamentalement qui compte
Respiration : jusqu'à quelqu'un de sadique ?
Qu'il se mette avec quelqu'un de masochiste bien sûr
Cela va sans dire
Et vous les bourgeois ! A ne pas vous permettre
Une génuflexion simplement devant votre Créateur
Votre immense et incommensurable orgueil
Vous a perdus et vous avez fait de vos enfants des affamés
Spirituels et mendiants du moindre bon sens
Des perdus du Bon Dieu dans les HLM
Mystiques d'une sordidité incomparable
Vous leur avez tout caché, dans votre autosatisfaction
Toutes superbes des moindres pistes de la réalité divine
C'est dans les méandres nauséabonds des spiritisme tous azimuts
Que vaille que vaille ils galèrent
C'est aux intellectuels maléfiques des anti-Dieu que
Votre immense prétention d'autogérance les a livrés
De simples Ave Maria
Pourtant (tm) combien
Rédempteurs les sauveraient en un instant
Mais cela vous arrache qu'un Dieu tout puissant
Se soit incarné dans une étable !
Pour laquelle d'ailleurs vous n'avez pas même un regard !
Barricadés dans vos hauteurs argentées
Gavés d'avoir tels des oies
des mots et des mots et des mots insipides
Et complètement vides d'existence vous tournez
Complètement en rond sans la moindre avancée
Sensée jusqu'à l'Amour effectif
L'existence réelle la plénitude consciente d'être
Jusqu'à la reconnaissance
Libératrice de Dieu tout-puissant
passionné de chacun, en croix d'amour
Jusqu'à ce que vous le ressuscitiez !
Le prendre dans sa vie
En vivre
Confiance abandon
Alors ! Lucidité et remplissement sans limite du vide
Morbide provoqué par son absence !
Réveillez-vous
Cessez votre superbe !
Et la Divinité
Elle-même vous transcendera
Sans confins, sans limites
Tranquillement
Et en toute sécurité...




Papa, Maman célestes,
Loin des idoles débilitantes
Et morbides, de ce
Bas monde
Bon Dieu, Tu es
Grand Tu es
Beau, Dieu
Puissant, Dieu
Très Haut
Tu es l'Amour
De toute Éternité



Mon Amour en Jésus ?
Ô OUI
Sans bornes !
Et par Marie Inséparables
Qu'importe mon écorce
De sexualité, de race, de classe d'argent
De raisonnements intellectuels
De bla-bla interminables
Qui n'en sont que des surcroîts
Qui peuvent être beaux bien entendu

Mais de grâce ! Il nous faut d'abord être
Avant tout vivre pour de vrai !
Avant que d'en profiter !
Il nous faut d'abord et avant tout être
Réellement avant que de jouir des
Extases merveilleuses dont peut bénéficier
Notre alentour d'existence fondamentale.

Un gros câlin maintenant
Et vibrations paradisiaquement
Agréables aux confins
Des temps et des éternités
Dans cet espace, toi et maintenant
Embrassons-nous...
Cet enveloppement
De lumière et d'Amour
De cette sexualité jusqu'en l'âme accomplie
Cette union globalisante l'extrême du désir
C'est tout à toi, mon amour
Ce vertige consacré
Et cette plénitude insensée
Ton regard encore me reprend
Ce geste nos deux corps indivises
Laisse les lois aux huissiers !
Huissiers des talents de ton cur d'ailleurs
Et toi, va par les collines, passe les ravins, sauve-toi
L'oiseau dans l'Absolue sécurité
Des divines précautions d'Amour !


Si certains disent que le mal est entré dans le monde par Eve donc
Quelle réjouissance cela a dû être pour Marie
D'enfanter le Rédempteur !
Et ainsi de tout remettre en place !
Avant l'avènement de Jésus
Nous étions sous le coup de la loi
Depuis la Croix et la Résurrection
Nous vivons désormais sous le régime de la Grâce
Nous sommes ainsi graciés de l'obéissance
Des vieilles législations
Qui plus est, dans le même sens
S'imprégner de l'Esprit d'amour et de justice
de l'Évangile : ne pas lire les paraboles au pied de la lettre !!!
Cela est l'évidence même
L'homme sexué
Les divorcés remariés
La chasteté



Mettre une capote, l'homosexualité, etc.
Le Saint Esprit n'a pas soufflé une bonne fois pour toutes
Créés libres, entièrement libres, évoluons en Dieu
Toujours dans le sens de l'Amour
"Tu aimeras Dieu et ton prochain comme toi-même"
Parole du Seigneur
Tout le reste découle de cette loi fondamentale
d'Amour
De saint Paul 1, Timothée 5 :
"Le but du commandement, c'est
Une charité venant d'un coeur pur
D'une bonne conscience et d'une foi sincère"
et : "Quelques-uns s'étant détournés de ces choses
Se sont égarés dans de vains discours "(verset 6) C'est hélas toujours Ô combien vrai


De "vains discours"
Les humains en sont effectivement gavés !
wake up !
Sortez de ce marasme de paroles creuses et tournant à vide
Buvez la source "d'eau vive jaillissant en vie Éternelle"
Jean ch. 4
"Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai
N'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai
Deviendra en lui une source d'eau qui jaillira
Jusque dans la vie éternelle".
Jésus, l'annonçant à la femme Samaritaine
Qui puisait, elle, de l'eau de tous les jours
Jésus va toujours au delà...
Cette eau vive c'est le don de Dieu
Et le don de Dieu chante-le !
Si tu savais le don de Dieu
Le don gratuit de Dieu
Si tu savais le don de Dieu
Le don gratuit de Dieu
C'est la vie
C'est l'amour
C'est la paix
C'est la joie
Dis-le
Fais-en une danse
C'est si beau !!!



Quand je pense que tout ce royaume
Paradisiaque est en moi
Dans ce petit corps à l'espace si limité
Et pourtant à la puissance tant effrénée
Ce trésor d'infini est en nous, mon amour
Ô miracle d'extase !
Quant à vous, découvreurs
Ne restez pas dans de morbides vides
Vide de l'âme ? Remplis-le de Saint Esprit
Vide du corps ? Comble-le d'après sa nature
Et que toujours ton cur à Dieu et à autrui soit donné !
La Parole
Celle du Livre
Aux infinis
Niveaux de lecture
Inépuisable source
D'énergie divine
Te fera accéder
Sûrement et sans terme possible
Enfin
A l'être



Vis pleinement le présent et sous la
Protection puissante et tendre du Ciel
Ne prédis rien surtout
O en serait la découverte libre
De vivre pleinement le présent
Qui seul réellement existe !
Le passé doit servir de leçon et avoir
Des projets est fondamental bien sûr
Comprends cependant que seul l'instant
Présent est existentiellement réel
Il faut de nobles buts à la vie et
Laisse hasard et providence (intervention divine)
S'accorder ton vouloir
Que tes objectifs soient toujours dans le sens du bien
Du mieux-être, fraternels et aimants
Toute vie doit aller dans le sens de la vie
Dieu est Amour et Vie, il faut donc toujours
Combattre les forces de mort qui
Malheureusement lui mènent une guerre impitoyable
En ce bas monde !
C'est bien que d'aimer sa vie
D'aimer la vie, amoureuse d'amour
D'aller de l'avant toujours plus resplendissant
Bâtir et croire en un futur toujours plus
Beau, plus grand, plus vaste, plus heureux
Plus tranquille et serein
En frères et surs
En humanité



De Platon, Rimbaud, moi, Gainsbourg
De chanteurs (tm) combien compagnons
D'explorateurs venir de ce vaste espace
D'ingénieurs découvreurs des infinis mystères
D'inventeurs pour un monde toujours plus facile
Jusqu'à tout simplement regarder voler un oiseau
Tous en humanité
Associe allons toujours dans le sens du mieux-être
Pour notre Créateur et sa création ainsi
Que pour autrui
Et nous-mêmes
Dans le sens de la vie
Envers et contre tout
De la vie donnée
Et répandue pour encore toujours
Plus de vie aimante
Naviguons
Dans la joie, la paix
Oser jouir, oser s'éclater
Oser en faire profiter
Heureux
Oser le paradis
Le christianisme en religion
Rumeurs
Les femmes ?
Le sexe ?
L'Eglise ?
Le dolorisme ?
I. Les femmes
- Qui a mené sa vie publique ?
- Qui a lavé les pieds de ses disciples ?
- Proclamant la Bonne Nouvelle
- Qui a été, nu, exposé sur la croix
craché, insulté, humilié, transpercé ?
C'est l'Homme, c'est Jésus le Ressuscité
Par contre,
- Qui, debout, noble, intouchable, inébranlable
La même souffrance mais portée dedans
C'est la Femme : Marie
Du réel et non du discours.
II. Le sexe
De grâce ! Constatez vous-même
Le cur est le centre, est l'unique, est l'essentiel
Quant à l'écorce ?
- Le sexe quelles qu'en soient ses manifestations est en
l'alentours
- La tête : l'intelligence au-dessus du sexe et oui aussi
l'intelligence du sexe
Or donc, notre être c'est le cur d'Amour
Intelligence et sexe font partie de l'alentours
Entourant notre dedans d'Amour
N'arrêtons pas
Constatons encore : nous sommes nés corps et âme
Les deux ne faisant qu'un
Pourquoi donc certains ne s'attachent
Qu'à l'un ou l'autre
Ou en union
III. L'Eglise
Pharisiens des temps modernes : Dieu ou la Loi ?
Il nous faut pourtant vous pardonner
"Bénissez ceux qui vous persécutent"
voire :
"Bénissez ceux qui vous maudissent"
Aussi dure qu'est à pratiquer cette parole
Nous avons besoin de L'Eglise
D'être en Ekklésia - en communauté
Il nous faut recevoir tous les saints sacrements
Du baptême à l'extrême onction, en passant
Par la très sainte et vitale Eucharistie
De la très vraie, assurée et accomplie
Délivrance du sacrement de réconciliation
La fondamentale messe quotidienne
Recevant beaucoup et gratuitement
Il nous faut beaucoup donner et partager, témoigner
IV. Le dolorisme
La Croix, oui, n'oublions jamais
Que s'ensuit toujours la Résurrection
Pharisiens des temps modernes
Persécution, martyr, agonie, grand respect
Cependant
Semences de ressuscités ? de miraculés ?
Stopper à la Croix ça amuse qui ?
Et toutes les grâces ?
Amoureux de tout bord
Ne sommes-nous pas obligés d'inventer une
Saint-Valentin
Et dans ces saints dons
Vivant haut, fort et bien
Tous ces jouissants bien
Du beau, de l'amour, de l'amitié
D'autrui, de la création, de tous les dons de Dieu ?



Les antinomies
D'enfers en paradis vécus ensemble
En notre corps et âme associes
C'est au paradis vraiment
Commencé dès cette terre
Aboutissements de nos enfers
Commencement d'une
Réelle existence réjouie
A chaque matin renouvelée



"Ils ne seront plus deux chairs
Mais une seule chair
Ce mystère est grand"
Mes yeux bleus entièrement marine au soir
A tout ton être consacrés
A nos vibrations en partitions modulées
Sain voyage aérien et navigant
A nos ondes d'amour et de mots pénétrants
Tu sais ce que physiquement a provoque, le désir !
Ca t'enflamme le ventre
Comme une douleur pénétrante au centre
Que tu peux laisser devenir
Vibrations chaudes
a t'incendie de la tête aux pieds
C'est comme une recouverte de tout ton corps
D'ondes incendiantes
Ca peut aller jusqu'au jaillissement, une
Fontaine orgasmique
Vidant tout ton corps t'en faire hurler de
Délivrance
Et te parlerai-je des pénétrations en accord de deux paires de reins
L'une en réponse à l'autre en une frénétique cadence
Jusqu'au jaillissement en un instant l'une dans l'autre
Fièvre et sueurs puis état de totale plénitude
Ciel : Que c'est bon des fois, rien qu'un baiser quand en plus
Tu aimes



Mon amour en transport désintégré en redemandant
A toi je suis tout confondu par tes vux hallucinants
De rebondissements, froissée, tourmentée, offensée
A tes mouvements me domptant absolument au plus profond
S'apaiser sans jamais se tuer
Le rêve encore se joint à nos membres en sueur
Pour de frénétiques visions embrasées d'amour
Jusqu'à nos curs accordés en union totale
Il faut à l'amour de l'amour
Amour de toi, du monde, des humains rencontrés
De notre Créateur
"Connaissant nos curs et nos reins"
Qui sont pétris par
Son infinie tendresse créatrice
Pour toujours plus de vie sans limites donnée
Plus de charité à autrui distribuée
Découpez-vous d'en haut :
De l'âme en Dieu !
Et découpez-vous d'en bas :
Notre sexualité exquise !
Humains de cette planète bleue
Ô combien merveilleuse
A tout l'espace inexploré encore



Redevenez entièrement entier, global Un
En joie, en liesse du ciel et alentours
Libre et donnée à l'amour consacré
Et à la justice affirmative et responsable
Si seulement tout le peuple de Dieu
Pouvait devenir un peuple de prophètes
Et les enfants
Les enfants de demain
Seront enfin vers l'avenir tournés
En confiance assurée



Dieu que les mots sont petits ! des fois
Et devant tant ! Que dire : Merci
Pourquoi fallait-il donc qu'elle soit homo ?
Comment peut-on naître Persan...



Les rêves c'est fait pour ça

D'extravagances au plus incongrus des désirs
Des situations les plus extrèmes en images vibrées
Des pires des contorsions imaginairement quasi-vécues
Des sentiments les plus délirants sans
L'établissement de strictement aucun raisonnement
Les rêves c'est fait pour ça
De tous les immoralismes à l'ultime
Defoulés ainsi déchargés
Les rêves c'est fait pour ça
Et c'est ainsi qu'une fois éveillé
Bien détendu enfin au jour levé
C'est serein que structuré pour le jour
Et à la réalité vraie aller
La conscience se connaissant mieux
Dégagée de ses fantasmes utiles et nocturnes
Peut au grand jour être bien en place
Assouvie enfin lucide quant au réel
Les rêves c'est fait pour ça
La constitution humaine est bien faite
Merci mon Dieu



Ma femme
Tu es mon homme
C'est tout à ton amour exquis
Que mes désirs incommensurables
D'être complètement achevée
Enfin ! De puissance pénétrante
A nos deux vibrations en union
Loin de ces hystéries fantasmagoriques
A l'en déformer toutes traces de lucidité
C'est jusqu'au jaillissement inondant
De toi en moi intensément profond
Que se dégagent de nos eux corps
Ces océans d'eau recouvrant
C'est à nos deux curs
En intelligence complices et radieuses
Et de tous ces mots Ô combien voluptueux
Libérateurs et dragueurs

Que tes gestes immensément explorateurs
M'éclatent à cent milles
Des relations éparses
Qui m'auraient laissée là, tout morne
C'est à nous deux enfin mariées
Que l'on pourra, aux amitiés alentour
Dégager ces paix et ces joies toutes calmées
En ondes sereines et cordialement
Jusqu'en nos esprits tranquilles
Vivre pleinement
Profitant bien heureusement
De cette si belle planète bleue
Ô que je t'aime, je t'aime, je t'aime et je t'aime
Et je t'aime encore
A demain recommencé
Tant blond est ma femme
Qu'à mes noirs cheveux entremêlés
Ne dirait-on pas d'une pluie en or ruisselant
Au tonnerre rouge et sang et carmin
S'entrelace encore cet état d'union totale
D'un cur à corps brûlant et mérité
C'est un flux et reflux de ces vibrations sublimes
Que nos esprits se crient des hymnes
A l'ultime de l'amour, du désir, des envies
Enfin accomplies
Toi
Nous
Deux
Une
Moi
Deux
Une
Nous
Ton regard noir de feu
En incendies me pénètre au plus profond


Réalité
Enfants de Dieu
Frères et surs en Christ
Enfants de Marie
Femmes et hommes du Dieu Vivant
Humains de lumière
Finalement en humanité
ï Jsus Dieu d'amour
Et de très sainte Justice
Du Bon Dieu
De toutes les miséricordes



Témoignage d'une femme algérienne
Ton poème m'a fait tout de suite penser à la quête spirituelle des soufistes qui pensent que l'amour spirituel est le mystère le plus profond de l'être.
Le soufisme se veut la voie du cur, centre subtil de l'être qui perçoit et intellectualise les réalités spirituelles.
Les deux versants s'unissent en une seule vision illuminante.
La connaissance dévoile et l'amour emporte. L'intérêt de cette philosophie est de répondre aussi aux exigences de l'action.
Elle doit être animée d'une intention spirituelle qui guide et réunifie le sens de notre être. Cette aspiration à l'unité est l'essence de la prière.
Or, ce qui traduit le plus ce langage du cur et sa saveur, est la poésie puisqu'elle libère le sens des mots. Par la poésie, les soufistes ont traduit le centre de leur quête, dans les expériences de l'instant. Pour moi, qui ne suis pas soufiste, j'y vois les expériences de l'inconscient de soi, l'ouverture parfois difficile aux autres et d'adaptation au monde. Pour les soufistes, la nostalgie du passé ou l'avenir incertain ne sont rien au regard de l'instant. La sagesse naît de l'intelligence de l'instant.
Chez eux, point de déterminisme, de pensée unique, de politiquement correct, autant de concepts à la mode.
Le voyage se fait à travers Dieu et non vers Lui.
Mais il faut pour cela tenir compte de toute la valeur du voyage et de notre aptitude s'extraire de nos propres enfermements.
En échappant le plus possible aux dérives de l'aveuglement fanatique et de la récupération politique, culturelle ou sociale, seule la lucidité du regard et l'authenticité du dévoilement intérieur permettent d'aller au delà.
Faouzi Skali dit : "Souviens-toi, Ô ami, du récit d'un long voyage que tant d'hommes endormis ont depuis longtemps oublié [...] Rappelle toi, Ô ami, qu'en certains moments d'éclaircie, tu pensais toi-même partir [...] Mais rappelle-toi aussi que très vite, ton esprit s'est laissé emporter par la torpeur du monde, ses vacarmes et ses fureurs. Tu dois pourtant te souvenir de mes rimes diaphanes o tu croyais entendre un appel, où tu voyais poindre la lumière. Souviens-toi de ces larmes sans raison, de cette tristesse indéfinie. Sans doute ne le savais-tu pas, mais ton âme aspirait déjà à son image originelle".



Et maintenant reprenons notre vie, Amour
Tout au beau milieu de ce monde
Notre Dame des Ondes
A notre aide
A notre secours



Nos deux vies libres enfin
En expansion
Donnée l'une à l'autre
Tout au beau milieu
De ces amitiés béton
En culture du futur
Bien loin de ce vieux siècle
Au paganisme assassin
Tant du corps que de l'âme
Au paganisme assassin
Tant du corps que de l'âme



Désappointée pourrais-je me trouver en situation
Tout donné jusqu'à l'excès de ma vie en tout mon être
A mourir pour mourir, j'ai préféré tout reconquérir
Non je n'ai pas l'envie d'être en perpétuel état
D'une femme de marin
Et l'amour pour l'amour
Sans grand A ni grands mots Idéaux
C'est quand même la splendeur de mon corps
Tout superbe, s'épanchant, jaillissant
Jusqu'en mon âme pouvant demeurer en paix
Sans d'effrayants manques martyrisants


Que vive la jouissance
Tout en gardant serein mon élan en Dieu



Résurrection
Fi de ces années mil neuf cent et quelque
Ils se sont tués, néantisés, nazifiés
Bolchevisés, puis drogués
D'anesthésiants en speedants assassins
Coupés d'en haut : en amour
Coupés d'en bas en sexualité exquise
Coupés d'en couple déchirés en cur sanglant
Coupés d'entre eux, frères et surs cependant
Tous humains de cette si belle planète bleue !
Là aussi dans quel état
Nous l'ont-ils faite devenir
A vous tous, enfants de deux mil
De tout récupérer en Dieu associés
Ave Maria



Réponse :
Tout prés du visage
Les lèvres s'abandonnent aux lèvres
Dur combat des langues qui s'abreuvent
Aux mots de l'âme aspergée
D'un désir fou de nuit
Nuit fougueuse
Entre les jambes écartelées
Nuit pulpeuse
Entre les seins engorgés
Nuit somnolente
De doux gémissements offerts
Sur l'autel du petit jour
Nuit claire de lune
Sous les regards apaisés
Ainsi soient elles



N'as tu pas remarqué toutes ces existences
A un âge donné qui se sont achevées
Emballées en un lieu bien barricadé et situé
J'en ai fini d'aller vivre de la vie
En un temps qu'elles se sont elles-mêmes fixées
Ces vies s'en sont stoppées jusqu'en la mort fatale
Et la mort c'est à l'amour que nous serons encore
Et toujours emportées
En attendant de l'amour comme ciel
En horizon
Et au présent, qui seul, réellement existe
Vie d'amour, d'amour, d'amour
A chaque peine, ressuscite d'amour
De vie d'espoir en attente
A l'amour consacrée



Ma négritude à moi
C'est votre féminin
Vos états d'âme à mon cur accroché
Tout à l'amour
A l'universel
En amitié
Et surtout
En un corps en femme vibrant
Quand
Paisible pour la première fois
Dedans
Vers autrui tournées
As-tu vu tous ces vagabonds morts vivants
Ces désespérés courbant l'échine
Et effrayés en fin de parcours
Solitude en humanité
Ce secret de l'amour
me serait-il révélé
Aux confins des aurores
Des enfers en partance
En état...



Tout s'achète
Tout se vend
Le moindre bout de pain
Tout
Sauf
La vie éternelle



A moi
Vos regards me pénètrent
Sensations Ô combien radieusement enchanteresses
Plaisir incommensurable et réjouissant
Inondant mon intérieur tant vos envies m'envahissent
Vos désirs
Femmes
Emplissent vos yeux
Me dégageant ainsi en retour
Hédonisme paradisiaque
A tout mon être rieur
Qui pourtant à bout d'un cur à cur
A autrui toujours tournée
Je vous provoquerai sans cesse
Au féminin
Ces voyages en ondes et marées
Vibrations sans limites tout autour
De la splendeur de votre sublime cors
D'un corps à corps
A l'épanchement jaillissant de vos suaves liqueurs enivrantes
Pour du réel et du bon



A vous, femme
Plus la peine, grâce
Femme
De s'attacher à corps et à temps perdus
A un pilier socialement nommé mari
Non cordialement reconnu
Femme, à vous l'espace dans ce temps
Bien globale en vous-même
Allez donc unique
Splendide et responsable
Inonder de votre sublime existence bien à vous
D'enfants pour l'avenir
D'irradiations de vie
Contre tous ces narcotiques
Morbides et ambiants
De projets et d'avenir
Enfin de vie, d'amour, de paix, de joie
Tout en Dieu
Jésus vous aime en Marie associé
Que vive l'idéal évangélique



Un couple est un
Oasis de grâces dans
Un océan de monde
Fratricide et dramatique
Grâce ? Visez sérieusement plus loin
Que vos cent ans au mieux
Pour toujours plus de vie dans le présent
Toujours tout en cur
Et pour un devenir en vue de l'amour
De l'élan vers l'amour
Allant à l'amour
État d'amour et des cordialités
Toutes ces charités à autrui dispatcher
Et des merveilles de ce monde donné
Création de beau, d'existence, de vie amoureuse



J'suis en Amour
Y'a des oubliettes pour les souvenirs
Des tonnes de Je t'aime miraculant les blessures
Deux résurrections en dépit des désastres sociaux
Car il s'agit bien l de deux cur à cur
Cur à corps cordialement en âmes associées
De tous les clochers j'entends carillonner
Que vive Notre Dame du Bon Temps
Alléluia
J'suis en Amour
Plénitude sereine à toi accrochée
Pourquoi fallait-il que les amoureuses transfigurées
Deviennent un peu cruelles envers ceux ou celles
Qui jamais ne pourront entendre ces anciens sanglots
Devenus, ça y est : terreau à sentiments nouveaux
Et c'est en art poétique accordées
Que vive Notre Dame du Bon Temps
Alléluia
Allez ! Allez ! Allez ! Alléluia
Viens en moi encore
Mais tout comme Tobie, ma colombe
Nouveau Cantique des Cantiques
Au ciel d'abord allons nous consacrer
Folie de l'amour effectif et réel
L'amour excuse tout - Viens
En mes divines connaissances
J'suis en Amour
De la splendeur de mon corps au tien
Terrassé enfin, si fin
Et si fine ta gorge sur moi enveloppant, ravie
Mon âme, charme mon être, en grâce mes ondes
En paix mon devenir qui déjà rigole
A nous deux désormais vers autrui tournées
Pourvu que nous vienne cet Femme
Disais-tu Brel
Aux portes de la cité dressant de nouvelles barricades
Et que l'Amour soit notre royaume
J'suis en Amour
Ainsi soient elles, et
La lumière jaillira
Viens donc vite danser sur mon mat'las
Et je te parlerai enfin d'un réel paradis
Dans tous les sens du terme



Femmes je vous aime
Ne t'en fais pas pote
Nous sommes frère et soeur, tu le sais bien
Tous humains
Mais, Ciel, que je vous aime, femmes
De votre univers intérieur à tout votre corps splendide
De la finesse de votre gorge
Jusqu'en votre conception psychologique en âme accomplie
De votre regard sur ce monde et son alentour
Vos caresses jusqu'en vos coups de reins en moi rieur
J'aime vos propos et vos mots tout nouveau beaux
Je pleure à votre amour pour les enfants nés nus
Vous raconterai-je un jour les effrayants cauchemars
D'une arrivée nommée DASS
Faute à pas d'sous d'une maman perdue en ses dix-huit ans
Quant à moi, enfin, bien structurée et entière
Belle et radieuse, en mes yeux marine au soir
Mais toi, femme, de tout toi je t'aime
Admiration confondue et extatique, abasourdissante
A tous tes sens et essence de ton être à la hauteur



Lèvres dans langues
Seins sur seins
Sexes scellés
Corps entre corps
Êtres en brûllance
État de désir vibrant
Amoureusement encore et encore...



Autre moment


Et j'arrive devant tes autels Seigneur
Sans ombres ni trouble au visage
Amen



Une femme poète ô combien cordialement me dit :
Tu es bohème
Bohème rime avec
Poème
Je t'aime
Peine
La vie est amour
Tout est amour
Qui perdure toujours
Liberté totale et absolue
Non, je ne suis pas femme d'affaires
Qui rime avec
A faire
Métal de fer
Propriétaire
Fer à repasser
Amour sinon
Il y a quoi ?
Amour
Du Bon Dieu
Des gens
De cette belle planète en paysages
De notre sexualité exquise
Des amitiés chaudes et contemporaines
Des curs
De son cur à cur
A part l'amour
il y a quoi ?



Tuerait-on un Amour
Pour de l'argent
A s'en capitonner son cercueil
De feuilles de diamant
Enrobant son squelette...
Est-il besoin d'en penser quelque chose...



Il y en a eu des
Qui ont appelé cela
Les Paradis artificiels
Moi
J'affirme et j'atteste
Qu'il s'agit là
D'un enfer bien réel
Shit shoot crack
Mort bien effective
Zombification assurée
Vibrations d'amour envolées
Du cur, d'En Haut
Comme d'en bas
Grâce ! Avec toute la purification de l'eau fraîche
Ressuscitez tout ceci :
Vie du cur
Vie de l'âme
Vie du corps
Vie toujours, toujours plus de vie
d'Amour...



Mon amour
Charmante violence
A nous deux enlacées
Je me plais à penser
A de réciproques OK
Tant de gens en frustrations cachées
Dévient en imbécillités malfaisantes
Toutes ces forces tonitruantes et puissantes
Qui sur des êtres d'accords en accueils abondants
Pourraient se transformer en union
Délibérée et réjouie
En geste d'amour
Jusqu'aux fous rires assurés
Que tu es belle mon amour
En incendies tes yeux
Devant tout moi debout devant
Qui dans toi
Se coeur
Dis femme
Sens-tu ces marées océanes d'eau en ton dedans
Te pénétrant pour un regard porté là du là désirée
T'enflammant te baise d'envies sur tout toi recouvrant
Et ces irradiations extatiques t'emplissant de
Par ton centre jusqu'en ton corps de l'intérieur
Enflammé
Mettre une caresse de tes doigts effleurant
A mon si beau corps abandonné
Te laisser m'envahir de ta présence ondante
En marées recouvrant jusqu'à l'enivrement de
Ma raison en délire te happant par l'appel
ï combien urgent de me recouvrir par tes reins
Cambrés juste en un effort pénétrant
C'est dans mes entrailles de chair et de feu
Que jusqu'en mon âme tout mon être peut enfin
S'éclater sans limites en un radieux jaillissement
T'en faire hurler de délivrance en toi accomplir
Élancée à l'ultime du désir à l'acte de me prendre
Par tes bras à ton sexe en moi me travaillant
De basculements réciproquement puissant de toi en mon être
Tout entier étincelant, ruisselant en sueur
Coup fatidique me tuant ainsi d'amour
C'est pour ce temps, ce moment seulement
Que nos ébattements en cur à coeur rieurs
Enlacement tournées l'une à l'autre
Coule roule couche à moi étant offerte
Ciel, qu'est beau l'acte d'amour en deux âmes associées
A toi maintenant de me montrer tendresse



Dis femmes
N'entends-tu pas de par ces nuits glacées dehors
Et noires et froides ou insensément en partance
Qu'il est des possibles pour deux êtres chaleureux
En quelques heures seulement dans un endroit chauffé
D'atteindre au sommet des extases embrasées
Demain, demain sera un autre jour
Vers tous ces paysages de cette si belle planète bleue
Baignez-moi femmes
Encore et encore...



Donnée l'une à l'autre
Tout au beau milieu
De ces amitiés béton
En culture de futur
Bien loin de ce vieux siècle
Au paganisme assassin
Tant du corps que de l'âme
Au paganisme assassin
Tant du corps que de l'âme



La parole
Tous ces regards glauques
La tête basse
Ou dédaigneusement levée cependant complètement vide
Et toutes ces formules de quelques phrases
de "du temps qu'il fait" à " ça va ? ça va"
Mécaniquement répététivement rabâchées
Ô grand silence d'existence
Abnégations totales des sentiments d'amour
D'humanité, de tendresse, de fraternité
D'actes de partage, de sourires, de poignées de mains
Chaudes et non conventionnées
ï grand silence de parole
De mots qui réveillent éveillent
Qui remettent réellement en route
Debout, libre, confiant et cordialement
Pourquoi vous taisez-vous ?
La parano ambiante engendrée de tous ces médias morbides
Qui vous gavent de bla-bla sans sens ni consistance
A peine passés et vite zappés !
Jusque dans votre quotidien personnel
Ô grand silence de paroles de vie
D'amour et de justice
"Et le verbe s'est fait chair"
Attendrons-nous aujourd'hui
L'appel urgent et régénérant
A vivre en plénitude la parole

CLARA VINCENT. 1998

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